Une année noire, sans tourisme ou presque, vient de s’abattre sur la Polynésie. La crise du coronavirus a provoqué l’arrêt des transports aériens, l’annulation des croisières XXL, la fermeture d’hôtels et la mise au chômage de centaines de salariés liés au secteur du tourisme si vital pour l’économie locale.
Ce tourisme d’élite est depuis plus d’un demi-siècle la vitrine de la Polynésie Française, permettant chaque année à 200 000 visiteurs d’avoir le privilège d’accéder à ce paradis terrestre et maritime. La crise sanitaire a révélé la dépendance vis-à-vis du tourisme international, le déséquilibre écologique qu’il génère, la perte des valeurs ancestrales et de la culture traditionnelle. Mais elle offre surtout une opportunité unique pour se réinventer et mieux s’adapter au monde de demain.
Comment imaginer de nouvelles façons de découvrir le territoire polynésien ? Peut-on imaginer un tourisme plus respectueux des habitants, de la culture et de l’environnement ? De la protection des coraux par les pêcheurs de Punaauia à la découverte des statues ancestrales des îles Marquises en passant par l’apprentissage de la pirogue polynésienne à Moorea, c’est tout un peuple qui s’adapte aux enjeux du XXIe siècle, et propose des alternatives concrètes de slow-tourisme ou d’éco-tourisme.
Réalisation : Pierre Belet & Sibylle d'Orgeval
Production : ZED pour France Télévisions